Le jardin dans lequel s’installe la villa bâtie par l’architecte Stefane Beel s’inscrit avec une grande simplicité dans le parcellaire agricole préexistant. Horizontales et verticales du bâtiment, comme celles du jardin jouent avec les lignes de ce parcellaire dans un subtil jeu d’échelles. Lignes de fuite et perspectives se démultiplient grâce à l’assemblage d’éléments graphiques que sont pelouse, bassin devant la maison, clôture ajourée inspirée des palissades américaines, volumes et vitrages de la maison  ou rideau des peupliers préexistant. Quelques arbres sont plantés devant la maison avec précision. Cet espace mis en scène ne possède pas de cheminement, les véhicules circulent sur une surface enherbée faisant le tour de la maison.