Cet aménagement autour du centre d’interprétation du Muséo-parc Alésia est une opération d‘acuponcture. Des milliers d’arbres sont plantés. L’enjeu n’est pas de cacher le parking mais d’en faire un lieu important de découverte du territoire.

Le parc de stationnement est organisé par un boisement dont la trame irrégulière constitue une succession de lieux enherbés. Ces clairières généreusement dimensionnées sont assez larges pour que l’espace dédié aux piétons ne soit pas, comme c’est bien souvent le cas dans les parkings, réduit à des sentes étroites filant derrière les alignements de voitures.  On circule ici lentement pour trouver sa place, les piétons ont leur espace.

Ce parc de stationnement remplit ainsi sa fonction tout en évoquant une promenade dans la campagne. Se mesurant au vaste paysage, il adopte un profil de « coulisses boisées» successives, qui séquencent les vue et cadrent les lointains.

Ces boisements imaginés sont enfin une transposition miniaturisée des massifs environnants. Ce paysage maintes fois transformé par l’homme, est à son tour intériorisé dans le site aménagé ; la relation se tisse naturellement entre les deux échelles.