La configuration particulière des bâtiments de ce nouvel îlot résidentiel, tout proche du parc Montsouris, permet d’imaginer la création de véritables chambres végétales, des retraites coupées de l’agitation urbaine et ferroviaire.
Les cœurs d’îlots seront de prolifiques jardins, visibles à travers des venelles. Aux abords de l’entrée du site, les plantations de charmes se déploient sur les trottoirs comme pour signaler l’existence discrète de ces jardins. Les hautes tiges associées aux glycines blanches et aux clématites imposent la présence du végétal dans l’espace public.
Des allées de pierres articulent la traversée des jardins. Dans le creux des bâtiments, la topographie binaire résulte des décrochements d’une dalle couvrant partiellement le site. Elle induit un traitement végétal différencié selon les surfaces de pleine terre et de béton. Sur le jardin bas, en pleine terre, deux grands érables ombragent une vaste pelouse. Le lierre envahit ensuite les murs de soutènement et couvrent le sol du jardin haut. Des arbres plus modestes à feuilles caduques - diverses variétés d’azalées, de camélias et de magnolias, sont plantés en grande densité dans ce sol peu épais.
Ville de Paris, Direction des Pars, Jardins et Espaces Verts
MDP Michel Desvigne Paysagiste, associé à Christine Dalnoky
12 ha